Bien que toujours plongés dans le quotidien, à moins d’un mois d’un départ en tour du monde, notre routine n’a pas tout à fait la même saveur que d’habitude. Entre derniers préparatifs et excitation du départ, on vous livre notre ressenti en quelques points.

Les dernières semaines de travail avant la liberté

On attend le départ comme la sonnerie des grandes vacances lorsqu’on était à l’école. Et pour cause, ce ne sont pas 2 mois de répit qui nous attendent mais 365 jours de liberté, de découverte et de dépassement de soi.

Autant dire qu’au boulot, on est plus vraiment au maximum de notre productivité. À partir d’aujourd’hui, il nous reste 2 semaines effectives de travail. Ces 2 semaines s’apparentent un peu à une indicible torture. On est là mais plus vraiment là. On doit se concentrer pour finaliser nos dossiers et pourtant on a déjà l’esprit complètement ailleurs.

Bonhomme affalé sur son bureau en train de rêver d'une plage paradisiaque

Dotés tout de même d’un minimum de conscience professionnelle, on essaie quand même de rester sérieux et actifs mais dès que l’on parvient enfin à se plonger dans le boulot (et presque à s’y intéresser), un collègue se pointe dans le bureau pour poser une question sur notre itinéraire, sur notre matériel ou pire : pour savoir comment on arrive à se concentrer alors qu’on est sur le point de quitter le navire… ben on y arrive pas justement !

Bref vous l’aurez compris, le travail avant 1 an de voyage, ce n’est pas l’aspect le plus évident à gérer. C’est pour cela que l’on s’est fait une raison et que désormais on assume à 100% être partisans du moindre effort. On espère juste que nos chefs ne liront pas cet article… sinon, sans rancune ! 😉

Départ imminent et pourtant si loin

Hier notre colocataire nous dit :

« Tiens dans 2 semaines et demi vous partez en tour du monde ».

On se regarde étonnés… non erreur, c’est dans 3 semaines et demi ! Ouf, on a cru avoir loupé une étape. Cela dit quand on y réfléchit 3 semaines et demi ça passe plus vite qu’on ne le pense. Donc, oui on part bientôt, oui on est presque prêts ou en tous cas on y travaille mais on a pourtant la sensation que le départ est encore looooooooiiiinn !

rails en perpective avec coucher de soleil en fond

En réalité les avis sont partagés. Sylvain le pragmatique commence tout doucement à réaliser que l’on part pour du vrai… il était temps quand même ! Le fait de s’activer autour des derniers préparatifs rend le départ enfin concret.

Salomé quant à elle est sur le point de réaliser un rêve et en écrivant ça on pèse nos mots. C’est en fait une sensation assez difficile à décrire. Imaginez un projet que vous aimeriez réaliser depuis de nombreuses années mais que vous avez enfouit depuis bien longtemps car les aléas de la vie ne vous permettent pas de le concrétiser… mais genre vraiment pas ! Et puis un jour les astres s’alignent et votre rêve devient réalisable. Et non seulement il est techniquement réalisable mais en plus vous êtes sur le point de le vivre. C’est quelque chose d’assez magique… et un peu flippant aussi. 😊

La peur de ne pas pouvoir partir

Quand un rêve est sur le point de devenir réalité, ça peut aussi être un peu stressant. On a l’impression que c’est trop beau pour être vrai et qu’un malheur va s’abattre sur soi avant le départ.

logo planète angoissée en train de se ronger les ongles

Sylvain est inébranlable. Que l’on parte dans 6 mois ou dans 6 jours, son approche du projet reste invariablement la même : c’est cool.

Pour Salomé, la donne n’est pas tout à fait la même. Un tantinet anxieuse et légèrement hypocondriaque, l’approche du départ a déclenché chez elle des effets pas toujours très faciles à gérer. Pour couronner le tout elle s’est découvert des corps flottants dans l’œil gauche au début de l’été. Rien de grave finalement mais avant de passer par la case ophtalmo, c’était surement une tumeur cérébrale ! Et comme si ça ne suffisait pas, elle se colle aussi une carence en fer, certes courante chez la femme, mais bien relou quand on a un tour du monde à préparer.

Si comme Salomé vous êtes stressé(e) de la vie et paniqué(e) à l’idée que votre karma vous joue des tours avant le départ, dites vous juste que les risques d’avoir une grosse tuile sont statistiquement faibles et que le fait de stresser au point d’en avoir de l’urticaire ne sert absolument à rien.

Soit vous parvenez à vous détendre par vous-même en raisonnant, soit vous faites du yoga, de la méditation, de la sophrologie, de l’acupuncture… mais SURTOUT vous vous relaxez ! Tout va bien se passer.

Le rapport aux proches

Bon ça y est vous savez que vous allez partir et vos proches aussi. C’est pourtant assez difficile de se figurer que l’on ne verra plus pendant 1 an des personnes que l’on côtoie quasi quotidiennement depuis des années. Alors ok, il y a Skype, WhatsApp et autres moyens de communication du 21eme siècle mais quand même…

On garde donc cette réalité à l’esprit et mine de rien on apprécie d’autant plus tous ces petits moments passés avec les copains et la famille. Et cerise sur le gâteau : c’est l’occasion d’organiser la fiesta de l’année avant le départ ! #prétextepourfairelateuf

Le rapport au confort

Alors là, on pourrait écrire un roman sur combien on kiffe notre lit ou le Picard en bas de notre immeuble ou l’eau potable qui sort du robinet… même que si on veut, on peut l’avoir chaude. Vous l’aurez compris, nous sommes prêts à faire le deuil de notre petit confort occidental. Mais pour l’instant, nous habitons toujours à Paris. Il n’y a donc aucune raison que l’on se prive de tout ce que notre ville nous offre en termes d’activités, de facilités et de praticité.

logo planète fantasmant sur du fromage, un lit confortable et une douche chaude

On est donc en mode relax, on va boire des coups avec les copains, on commande des plats chinois 1 soir sur 2 (le reste du temps on va chez Picard), on prend des bains et on fait de longues siestes dans notre magnifique lit king size Ikea. Sylvain se délecte de la 4G illimitée et de la fibre optique… bref on apprécie à 100% une routine qui, à quelques semaines du départ, nous parait juste royale.

Voilà donc une vue d’ensemble de notre état d’esprit à M-1. On a écrit cet article en se disant que c’est pas mal de confronter son ressenti à celui de personnes ayant vécu la même expérience. Ça permet également de comprendre que chacun est différent et qu’il n’y a pas qu’une seule manière d’appréhender un voyage au long cours.

Si vous aussi vous souhaitez nous faire part de vos impressions, commentez, réagissez, lâchez vous ! 😉