Kyoto est une ville aussi surprenante qu’enivrante. Que l’on y passe 2 jours ou 1 semaine, elle ne laisse personne indifférent. Entre ses temples, ses marchés et ses petits quartiers animés, suivez-nous pour une visite de cette cité mythique… et mystique !
Jour 1 : Balade Découverte de Kyoto
Nous arrivons à Kyoto en milieu de matinée ce qui nous laisse le temps d’aller déposer nos affaires à l’auberge et d’entamer la visite de la ville.
Mais avant toute chose nous prenons quelques minutes à la descente du train pour admirer la gigantesque gare de Kyoto qui à elle seule constitue un point d’intérêt. Cette extravagante structure tout de verre et d’acier conçue par l’architecte Hiroshi Hara a été inaugurée en 1997 à l’occasion du 1200ème anniversaire de Kyoto.

Higashi Hongan-Ji
Après nous être extasié sur la modernité de la gare de Kyoto, nous nous dirigeons vers le temple Higashi Hongan-Ji. Bien que plus traditionnel, ce bâtiment possède lui aussi des dimensions impressionnantes : 76 mètres de longueur, 58 de large et 38 de hauteur.


En continuant notre balade, nous découvrons un peu par hasard le temple Bukkoji qui lui aussi nous charme immédiatement, surtout par son absence de touristes. ;)

Le marché de Nikishi
Arriver au marché de Nikishi vers midi quand l’estomac commence à gargouiller n’est pas forcément la plus riche idée du séjour. ^^ Gare aux excès de gourmandise ! Sur le marché de Nikishi, on a envie de tout goûter.


Oh et puis une fois n’est pas coutume ! Tester les spécialités locales fait aussi partie du voyage après tout. Aujourd’hui au menu, Tamagoyaki, Takoyaki, et Takotamago.



Et comme on est des gourmands on se finit avec un bon gros bol de ramen à tomber à quelques pas du marché chez Ippudo Ramen.

Le quartier de Gion et les ruelles de Sannenzaka
Il est maintenant temps de digérer tout ça en marchant d’un bon pas vers le quartier de Gion où l’on croise quelques belles geishas.


Mention spéciale pour les ruelles de Sannenzaka que nous découvrons au crépuscule.



Jour 2 : Fushimi Inari, Sushis et Ryoan-Ji
Ce matin le réveil sonne à 6h. Ça pique mais on a pas le choix. On s’explique:
Visite du sanctuaire Fushimi Inari
Pour visiter ce site mythique de Kyoto, mieux vaut se lever très tôt, histoire d’arriver parmi les premiers sur le site. En nous levant à 6h nous sommes arrivés sur place à 7h et il y avait déjà pas mal de monde.
On commence l’ascension de la colline aux milliers de toris pour atteindre le sommet en 2h environ sachant qu’on ne s’est pas pressés pour pouvoir prendre de belles photos.



On a également eu la chance de croiser des porteurs de tori qui montaient un poteau tout neuf au sommet. Le moins qu’on puisse dire, c’est que ça avait l’air lourd… Très lourd !
En redescendant vers 10H, on comprend pourquoi il faut venir tôt sur le site. Il y a foule sur la place principale au pied de la colline. On quitte Fushimi Inari bien contents d’avoir évité la cohue.

Juste avant de quitter le site, Sylvain et Antoine en profitent pour goûter le Nikumaki pour l’apéritif.

À midi, c’est sushi !
On allait quand même pas passer 2 semaines au Japon sans manger de poisson cru, voyons. On opte donc pour un sushi sur tapis tournant.
C’est fun, les sushis sont bons et c’est pas trop cher. Tous les ingrédients sont réunis pour qu’on apprécie notre repas.


Temple Ryoan-Ji
Cet après-midi nous nous déplacerons en bus. C’est donc munis de notre pass journée que nous quittons la gare en direction du temple Ryoan-Ji situé au nord de la ville.
Ce temple bouddhiste tire tout son intérêt de son jardin zen qui invite le visiteur à la contemplation et à la méditation. La découverte se poursuit par le jardin humide à l’arrière du bâtiment, puis par les espaces extérieurs, somptueux exemples du style raffiné des jardins japonais. Une très belle visite en somme.



Jour 3 : Ginkaku-Ji et Philosopher’s Walk
Nous grimpons dans le bus 32 qui nous emmène au nord est de la ville. Nous commençons par la visite du splendide jardin du temple Ginkaku-Ji avec son jardin zen et ses parterres de mousse verdoyants.




On continue l’exploration de ce coin de la ville en se baladant le long de la Philosopher’s Walk, une agréable promenade le long des cerisiers pas en fleur. Bref on est un peu déçu, il fait froid et Salomé est fatiguée. Et au passage, les mecs la trainent encore dans un temple fermé mais ils sont tout contents. #bourreaux

On se casse de là car Salomé sent plus ses orteils et qu’elle a envie de pleurer (au sens figuré hein). On chope le bus 23… on aurait aussi pu prendre le 24 mais c’était pas évident alors on ose pas monter dedans.
Bus Nippons 1 – Nous 0
Retour à l’hôtel, on se prépare pour aller manger avec Sami et Chloé (une ancienne collègue de Salomé) mais comme d’hab’ on est trop just niveau timing.

Encore une grosse galère de bus. On est censé choper le 206 dans un sens mais il n’arrivera jamais. En revanche on voit le 207 passer plusieurs fois mais une fois de plus on n’ose pas monter dedans. Finalement on paye un ticket de métro alors qu’on a un pass journée pour le bus. Résultat : presque 1/2 heure de retard au restau. Heureusement Sami et Chloé aussi sont très en retard. Encore plus heureusement, ils ont gardé notre table au restau. Ah et on a oublié de vous dire mais Salomé a filé ses collants en début de soirée.

Bonus : les Bambous d’Arashiyama
On avoue tout : on a tenté de visiter la Forêt de Bambous d’Arashiyama à la fin du 2e jour. Mais notre planning était trop chargé, et quand nous sommes arrivés sur les lieux, la nuit était déjà tombée. C’est cool car il n’y a personne, mais les bambous ne sont pas fluorescents. On a donc prévu une 2e tentative un autre matin très tôt pour éviter le tsunami touristique.
On se lève donc à 6H15 (on = Sylvain et Antoine, Salomé ayant déclaré forfait) et on arrive sur place un peu avant 7H. Super, il fait jour et c’est très beau… mais il y a déjà une douzaine de touristes et une séance photo pour une robe de mariée.

Là on capitule. On prend quelques photos en faisant tout notre possible pour éviter des intrusions dans nos clichés.


Puis on repart à l’hôtel pour prendre notre petit déjeuner avec notre chimère mi-biquette mi-marmotte.
Épilogue
À part ça, Kyoto ça claque, c’est magnifique ! On aurait pu y passer plus d’une semaine sans s’ennuyer. Alors un conseil : allez-y avec du temps devant vous, si possible en basse saison, et prenez le temps de vous imprégner comme il se doit de l’ambiance unique de cette ville extraordinaire.
Allez, on est pas comme ça, on vous donne quand même nos bonnes adresses
Où dormir à Kyoto ?
- Santiago Guesthouse : une auberge de jeunesse propre et fonctionnelle. Une cuisine est dispo au 1er étage tandis qu’un bar-restau se situe au rez-de-chaussée. On aura eu l’occasion de tester ni l’un ni l’autre parce qu’on a vraiment pas pris le temps de se poser mais c’est un bon rapport qualité/prix.
- Guesthouse Kyoto Inn : on a passé qu’une nuit dans cette petite auberge proche de l’aquarium mais on s’y est senti bien. C’est un peu plus rustique que ce qu’on a l’habitude de voir au Japon mais l’auberge reste très propre et confortable. Une cuisine est également disponible à l’étage.
Où manger à Kyoto ?
- Ippudo : un restaurant de ramen à 2 pas du marché de Nikishi. Une valeur sûre comme l’indique la file d’attente devant la porte de l’établissement. L’attente vaut le coup. On s’est régalé !
- Sushi no Musachi : un restaurant de sushi sur tapis tournant au sous-sol de la gare. Que l’on ait un train à prendre ou pas, on recommande cet établissement pour sa fraîcheur, sa variété et son prix modique (entre 150 et 350 yens l’assiette). Thé à volonté disponible.
- Teppanyaki Manryu : installez vous au bar et observez les cuistots préparer votre plat sur une plaque chaude. Très bon Okonomiyaki au passage. Réservation fortement recommandée.
Prix des activités à Kyoto
- Pass journée (bus) : 600 yens par personne
- Ryoan-Ji : 500 yens par personne
- Ginkaku-Ji : 500 yens par personne
Toutes les autres activités mentionnées dans cet article sont gratuites.
Bien que Salomé soit totalement lessivée par le rythme de dingue des mecs, on tente de calmer le jeu en allant passer la journée à Nara pour voir des daims trop mignons. Petit teaser pour vous donner envie avant le prochain article. ;)

Kyoto magique, sereine au travers des photos ! Bien sûr je suis jalouse des bambous !!!! Les plats proposés semblent tellement prometteurs !! Encore bravo Salomé pour avoir suivi ces 2 dingues boostés à l’adrénaline japonaise
Ah ouais, le frérot qui se lève à 6h du mat’ pour aller visiter un temple… je sais pas ce qu’ils mettent dans leurs Ramen mais ça fait de l’effet!
Ouai j’avoue que ça m’a surpris aussi d’être aussi motivé aussi tôt hahaha
Oui, on félicite Salomé d’avoir survécu ^^’
Ps: sinon pour ceux qui ne veulent pas galérer avec les bus: Kyoto c’est LA ville des vélos!
(Et Philosophers’ Walk à pédales ca paraît tout de suite moins long ;-) )
Oui ça aurait sans doute été une meilleure expérience sur deux roues.
À la suite de votre passage au sommet de la civilisation japonaise, je suis tout de même curieux de savoir :
Les Katsuobushi ont-ils accéléré leur danse à la chaleur de votre estomac ?
La Tamagoyaki détrône-t-elle le sushi dans les préférences de Super-Sushi ?
Les bières japonaises introuvables en France (dixit) dont vous témoignez méritent-elles d’arriver à Paris ? Si oui, même à Kaysersberg ?
Question subsidiaire :
Les temples que vous avez visités à Kyoto sont-ils tous shintoïstes ? – ou bien certains bouddhistes ?
Les temples de Kyoto sont en grande majorité bouddhistes (4 sur 5 environ).
Le Katsuobushi termine bien rapidement sa danse en fondant sur la langue, bien avant d’atteindre l’estomac ^^
Je préfère toujours les sushis au Tamagoyaki, mais celui-ci reste très bon !
Les bières japonaises méritent peut-être une importation pour les amateurs d’exotisme et de légèreté, mais elles ne valent pas nos bières allemandes ou belges.
Vous avez eu sacrément raison de prendre votre temps pour les photos: elles sont magnifiques, et reflètent bien l’esthétique très équilibrée de chaque site ou bâtiment. On comprend que le Japon fascine à ce point: comme toujours l’excellence résulte du travail. Leur civilisation est préservée, entretenue avec soins et passion.
Ces japonais honorent l’espèce humaine, et donnent des leçons, mais à tant d’abrutis qui ne comprendront rien…
Au moins vous aurez été témoins de cette beauté. Et nous avec.
Je sollicite l’incomparable talent de MüsVater pour nous dessiner « notre chimère mi-biquette mi-marmotte ».
Y a-t-il risque de rivalité en charme avec La Müs ?
Hahaha j’avoue ça m’intéresserait de voir le résultat !