Au cours d’une balade en scooter de 5 jours dans le nord-ouest de la Thaïlande, Pai est une destination incontournable. Dans cet article, retrouvez nos 7 coups de cœur !
1) Le Night Market de Pai
Même si vous recherchez le calme, le Night Market de Pai est une étape incontournable. On y va pour manger une petite brochette sur le pouce ou pour prendre une crêpe en dessert. Les prix restent toutefois élevés. On ne conseille donc pas d’y faire un repas entier.

« Riz gluant rouge grillé et saupoudré de cacahuète », un bon petit encas sucré !
Mais Pai c’est bien plus qu’un Night Market. A l’instar de ce centre névralgique ultra touristique, les alentours de la ville recèlent de petites pépites que nous avons pris plaisir à découvrir le temps d’une journée.
2) Le Bouddha Blanc
Dès notre arrivée à Pai, on a eu envie de profiter d’une belle vue. Nous avons donc gravit les quelques 300 marches qui mènent au Bouddha Blanc surplombant la ville.
Atmosphère reposante et magnifique panorama en perspective.
3) Le Canyon de Pai
Alors non ce n’est pas le Grand Canyon mais le canyon de Pai sait se défendre. Nous avons souvent lu et/ou entendu que le lieu ne casse pas trois pattes à un canard… Et bien nous, ça nous a beaucoup plu.
Une fois arrivés à l’entrée du site, là où tous les touristes s’agglutinent et où les poubelles débordent de bouteilles en plastique, nous avons traversé rapidement la cohue et sommes allés nous perdre dans les petits recoins du canyon.
Par endroit il est possible de descendre tout au fond de la gorge. A d’autres moments nous nous sommes retrouvés sur des crêtes vertigineuses. Gare au vertige !

Balade dans l’ancien lit de la rivière qui a creusé le cayon

Balade sur une des crêtes

Vue d’une crête depuis une autre
4) Les Chutes de Pam Bok
On nous a dit qu’il était possible de faire trempette sous les chutes de Pam Bok. Nous sommes donc allés vérifier par nous même. Honnêtement, ça ne donne pas très envie de se baigner. Le lieu reste agréable pour prendre quelques photos. C’est aussi de là qu’il est possible de rejoindre le Bamboo Bridge.

Mouai… on a vu mieux
5) Le Bamboo Bridge
En arrivant à l’entrée du pont, on constate que c’est payant. Bof, payer 30 bahts pour marcher sur un pont de bambou, c’est pas trop notre truc. Le pont parcourt un faux village avec quelques activités et jeux basés sur la paille (à Pai ? … non ils auraient osé ?!). On quitte donc l’entrée à la recherche d’un petit temple repéré sur Maps.Me.

Bamboo bridge de Pai et son village de paille
Après 5 minutes de scooter sur un petit chemin chaotique on aperçoit le temple. On constate aussi qu’il est accessible par le Bamboo Bridge. La bonne nouvelle c’est donc que depuis le chemin, on découvre un accès gratuit au pont. Sylvain part à l’assaut du temple pendant que Salomé se relaxe au calme au milieu des rizières.

Vue depuis le temple et accès libre au Bamboo Bridge
6) Le Point de Vue Yun Lai
On termine cette journée marathon par le point de vue Yun Lai. Pour y monter on traverse le village Chinois Santichon. En bas du village se trouve un petit marché où l’on peut acheter… plein de chinoiseries. ˆˆ
Soyons honnêtes, Santichon c’est juste un village avec des Chinois, pas de quoi en faire tout un fromage. Apparemment c’est un des hauts lieux touristiques du coin. On ne comprendra décidément jamais les touristes qui ont absolument besoin de voir des gens vivre dans leur village. C’est comme si on avait des voyageurs qui venaient nous prendre en photo quand on va acheter notre baguette dans le 12ème… Wou… Passionnant ! Bref, question de point de vue.
En parlant de point de vue, revenons en à Yun Lai. D’ici on profite d’un panorama fantastique sur tous les environs. Il y a des tentes plantées en contrebas. Beaucoup de touristes Thaïs s’apprêtent à passer le nouvel an en mode camping sur les hauteurs de Pai. On les imite d’ailleurs, non pas en plantant la tente mais en prenant un thé bien chaud avec vue sur les montagnes.

Biquette savourant ce thé et ce moment
7) Les Chutes de Mo Paeng
Avant de quitter Pai, nous décidons de prendre un dernier petit déjeuner aux chutes de Mo Paeng. Munis de nos provisions 7-eleven, nous partons donc en direction du site.
Sur place, une table de pique-nique n’attend que nous. Il est tôt, nous sommes donc les premiers sur le site… pour une fois. ˆˆ
Là aussi, on nous avait dit qu’il était possible de se baigner mais nous passons une fois de plus notre tour. Les bassins ne donnent pas trop envie et il fait drôlement frais de bon matin.
Une bande de jeunes arrivent un peu après nous et se baignent eux… tout habillés bien sûr !
Après avoir englouti notre petit déjeuner et pris quelques photos, il est temps de reprendre la route.
Nous avons bien profité de cet interlude à Pai. Bien que très agitée (nouvel an toussa toussa), cette petite ville de montagne nous a plu.
Rejoignez-nous sur la boucle de Mae Hong Son pour en savoir plus sur notre road trip en scooter ou directement à Mae Sot, dernière escale en Thaïlande du nord, aux portes de la Birmanie.
En comme d’habitude, nos quelques conseils et infos pratiques pour organiser votre séjour à Pai :
Où dormir à Pai ?
Churn Yuen Guesthouse : une agréable guesthouse nichée dans un petit jardin en zone résidentielle à l’écart de la cohue du centre ville. Bananes et eau potable en libre service. Accueil très chaleureux de la part des propriétaires. Dégustation de papaye du jardin, petit thé le matin (même s’ils ne proposent pas de petit déjeuner).
Nous avons même été surclassés. On avait réservé une chambre avec salle de bain commune pour une nuit et on a eu droit à une salle de bain privative pour le même prix, pour 2 nuits. Que demande le peuple ? ˆˆ
Où manger à Pai ?
- Charlie and Lek’s : petit restau très occidental friendly. Des bons petits plats à prix corrects.
- Pad Thai Na-Win : juste à côté d’un 7-eleven, un petit restau 100% local, fréquenté et recommandé par des locaux. Portions généreuses et prix minis. Idéal pour le petit déjeuner.
- Two Sisters : petite terrasse agréable, un peu excentrée donc plus au calme. Nourriture Thaï bien sûr, mais aussi quelques spécialités Birmanes pour une petite mise en bouche. Comme souvent en Thaïlande du nord, les prix sont dérisoires.
Prix des activités à Pai
- Point de vue Yun Lai : 20 THB par personne.
- Bamboo Bridge : 30 THB par personne à l’entrée. Gratuit si l’on rentre par derrière à coté du petit temple ;)
Les accès à tous les autres sites mentionnés plus haut sont gratuits (Décembre 2018).
Serais-je le premier à « commenter » ? Mais que fais-tu donc ma chère L’Or ?
Eh bien, mon premier commentaire est pour mini-biquette dont je découvre enfin, devant le Bouddha Blanc, la couleur des yeux. En parfait contraste. Noirs. Comme ses lunettes. Il est vrai que la tonalité de ceux de Maxi-Biquette scrutée sur la vidéo de Mae Chaem paraît aussi dense. Mais vue de nuit, n’est-elle pas un peu caméléon ?
Sushi, tu es mon seul recours pour apaiser ma perplexité : QU’EN EST-IL DE LA COULEUR DES YEUX DE MAXI-BIQUETTE ?
Les crêtes du canyon de Pai apparaissent presque artificielles, de la main de l’homme. Comme les murailles d’une ancienne fortification. La Grande Muraille Thaï.
À Bamboo Bridge « Sylvain part à l’assaut du temple » : attention Sushi, je te vois bientôt en toge safran mendier le matin ton bol de riz. Je sais que tu pourras compter sur la solidarité de Maxi-Biquette… à moins qu’encore elle ne « se relaxe au calme au milieu des rizières. »
Photos toujours superbes dignes d’un vrai créatif avec une mise en scène soignée ! dis donc Christian avec ces nombreux commentaires,tu ne préparerais pas une marche sur les traces de Teilhard en tant que backpacker toi aussi ? La pauvre Laurence doit reculer devant l’envahissement par les Bernhardt 😉
« Backpacker »… merci ma chère Françoise d’enrichir mon vocabulaire. Je ne connaissais pas même le terme. J’en étais resté à globe-trotter chez mes auteurs les plus récents et à bourlingueur chez les académiciens. Quant à Teilhard, il fut surtout un exilé. Cela étant, j’ai perdu sa trace depuis quelques temps, car je piste actuellement l’autre prophète du XXIe siècle.
Depuis que j’ai réussi à capter Maxi-Biquette et Sushi dans mon radar – souviens-toi de mes difficultés à cet égard -, je suis effectivement subjugué par l’avalanche de merveilles que j’entrevois par leur blog. Je pense que leurs Conférences du Monde familiales devront s’étaler sur un nombre de séances encore imprévisible.
Ma contribution à l’envahissement par la branche Bernhardt, comme tu l’évoques, a en fait été provoqué par chacun de vous. Souviens-toi de vos incitations à ma participation à l’époque où je cafouillais devant les blogs, de la provocation à concours de L’Or, de sa performance en réactivité (en baisse !) et de celle de Brudi dans la discipline « Variété », et puis enfin et surtout ma captation d’intérêt pour photos et anecdotes de nos baladins des temps nouveaux.
Quant à Laurence – que je n’ai pas encore le plaisir de connaître – j’éprouve effectivement le regret de ne pas la lire souvent. Est-ce une stratégie maligne de valorisation (ce qui est rare est précieux) ? Toute espèce d’intervention de sa part n’en est en tout cas que davantage appréciée.
Courage Laurence n’aie pas peur ! Christian c’est un gentil ,il lui faut une bonne bière alsacienne et tout va bien 🍺🍻
La rançon du succès : votre blog devient une tribune !!!
Une tribune, dis-tu Brudi ?
Un forum ! Une agora familiale !
Une invitation à faire cortège derrière Maxi-Biquette et Sushi.
Je propose que les perdants du concours suscité par L’Or règlent leur dû en bises et en 🍺 alsacienne, natürlich.
Geneviève et moi venons de voir un documentaire, enregistré il y a trois jours sur Ushuïa TV, de plus d’une heure sur Chiang Mai, à l’occasion de Songkrane, le nouvel an thaï.
Il y était question de 150 temples et nous avons pu apercevoir quelques uns des 50 bouddhas en défilé dans les rues, copieusement arrosés comme il se doit, autant que les passants les uns par les autres. Question de « boons », jamais assez nombreux. Mais ne devrai-je pas plutôt écrire böns ? Wikipedia ne me permet pas de trancher. Je compte désormais pour arbitrer sur la culture bouddhiste accumulée par Maxi-Biquette et Sushi.
Ce qui nous a semblé particulièrement « exotique », c’est le défilé des enfants parés comme des rois, ne devant pas poser le pied par terre, à la veille de leur entrée au monastère. Contraste garanti.
J’y ai même retrouvé vos photos de Wat Chedi Luang et de Wat Phra Singh. Par contre, votre intense méditatif trônant devant Wat Chiang Man avait dû déguerpir ces jours-là vers un temps plus serein.
À noter que la ville nous est apparue d’une dimension assez considérable.
Bon alors, si c’est brochette ou dessert, on va craindre… pour votre gourmandise. On lit de la fierté dans le regard de mini-Biquette, à poser devant le bouddha blanc (moi, ce serait plutôt le boudin blanc – ouais il a osé!).
Alors, comme ça, on repousse l’instinct grégaire des troupeaux de touristes ? Surtout chinois, ça on l’a bien compris. Sacrés français, comme disent nos cousins du Québec.
Tout est bon à comparer: c’est vrai que le vertige thaïlandais a très bonne réputation, et ses admirateurs fervents. Mais on connaît ça ici aussi, hein. J’ai d’ailleurs des tas d’échelles.
A propos, là-bas, si j’ai tout bien compris c’qui est écrit, là, y z’ont aussi des bambous et des rizières. Ah, ben ça alors.
Allez, ne traînons pas: il y a une nouvelle page. C’est le tournoi: les Backpackers face aux correspondants d’Europe.