Considérée comme l’une des plus belles villes d’Asie du Sud Est, Luang Prabang est une étape incontournable lors d’un séjour au Laos. Cette superbe cité classée au patrimoine mondial de l’UNESCO a en effet su nous faire de l’œil. Nous vous racontons en détails nos trois jours de Dolce Vita à la Laotienne.
Qu’est ce qui Rend Luang Prabang aussi Irrésistible ?
Un peu d’histoire pour commencer s’il vous plait ! Luang Prabang a été la capitale royale de Lan Xang du 16ème siècle à 1946.
Vientiane lui a finalement piqué la vedette après la guerre en devenant capitale à son tour mais Luang Prabang n’en a pas pour autant perdu de sa superbe.
Au cours du protectorat Français, de nombreuses maisons coloniales ont été érigées s’harmonisant avec goût avec les dizaines de temples bouddhistes que compte la cité.
C’est donc ce savant mélange entre spiritualité, tradition et richesse architecturale qui rend Luang Prabang si séduisante aujourd’hui.
En plus de ces nombreux atouts celle que l’on appelle aussi « La Perle d’Asie » est nichée dans un environnement montagneux absolument splendide. Entre cascades et grottes, la campagne entourant Luang Prabang recèle de merveilles naturelles.
Que Faire à Luang Prabang en 3 Jours ?
Nous avons eu envie de prendre notre temps à Luang Prabang… comme ça a souvent été le cas au Laos d’ailleurs.
Le premier jour, nous décidons de ne rien faire. Et pour cause : Salomé s’est lamentablement vautrée dans une rigole d’eau usagée au cours du trajet entre Vang Vieng et Luang Prabang. Il lui est donc difficile de marcher. On en profite pour organiser notre visite de la ville et des alentours.
Reconstitution dramatique de la chute de Biquette:
Se Balader entre les Ruelles et le Bord du Mékong
Comme on l’a déjà évoqué, Luang Prabang regorge de magnifiques maisons coloniales. Flâner sans itinéraire précis constitue ici déjà une activité à part entière.
Au cours de notre promenade on découvre de superbes bâtisses pleine de charme au détour des petites ruelles à la végétation luxuriante.
Sur le Mékong on aperçoit les luxueux bateaux de croisières qui mènent les touristes au budget plus conséquent que le nôtre jusqu’à Huay Xai (ville frontalière avec la Thaïlande).
On s’extasie aussi sur les nombreuses pâtisseries et boulangeries qui jalonnent la vieille ville. Rien que de regarder les viennoiseries à travers les vitrines, on en a l’eau à la bouche. C’est là que l’on se rend compte à quel point on a de la chance d’avoir de si belles boulangeries-pâtisseries en France.
Décidément, il fait bon vivre à Luang Prabang. On se sent bien d’emblée dans cette petite ville tranquille.
Visiter les Temples de Luang Prabang et Grimper sur le Mont Phousi
C’est à Luang Prabang que l’on retrouve quelques-uns des plus beaux temples du Laos.
Nous avons sélectionné 3 temples. Le premier sur notre liste est Wat Xieng Thong ou Temple d’Or. Il est à juste titre considéré comme le plus élégant temple Bouddhiste du Laos. Une vraie merveille !
Le temple d’Or et sa fameuse mosaïque
Malheureusement Salomé avait oublié de mettre un pantalon. Elle n’a donc pas pu rentrer dans le temple. Et oui, on de déconne pas avec le Bouddhisme.
Wat Xieng Mouane, le second temple que nous souhaitons visiter est fermé lorsque nous arrivons. Nous profitons tout de même d’une belle vue d’ensemble de l’extérieur.
En continuant notre chemin, nous tombons alors sur le Palais Royal et son temple Haw Pha Bang. C’est surtout ce dernier qui retiendra notre attention tant il est magnifique. Le Palais Royal, quant à lui, est payant car il abrite un musée mais celui-ci est réputé peu digne d’intérêt, faites donc des économies.
Le temple de Haw Pha Bang, aussi beau de face que de profil
Nous terminons notre petit tour des temples par Wat Mai Suwannphumahan. Ici les gardiens sont un peu moins regardants. On s’acquitte de notre droit d’entrée et Salomé peut entrer en short. Néanmoins ce temple est moins spectaculaire comparé aux précédents.
Cap maintenant vers le Mont Phousi, le point culminant de Luang Prabang, surmonté du Stupa That Chomsi érigé en 1804. Du haut de cette colline accessible par 300 et quelques marches, on profite d’un panorama superbe sur la ville et les environs. Un incontournable à Luang Prabang !
Faire du Shopping et Déguster un Sandwich au Night Market
Comme la plupart des villes touristiques d’Asie du Sud Est, Luang Prabang s’est muni d’un important marché de nuit.
L’ambiance y est bon enfant, les vendeurs souriants, les stands bien achalandés. C’est donc l’endroit parfait pour faire quelques achats de souvenir.
Même nous qui sommes en voyage au long cours et essayons de voyager le plus léger possible, nous nous sommes laissé prendre au jeu. En plus, à l’approche de Noël, l’envie de faire des cadeaux se fait encore plus pressante… même si on ne va pas pouvoir offrir nos présents avant quelques mois. ˆˆ
C’est pas tout ça mais ça creuse le shopping. Pas de panique, le Night Market c’est aussi l’endroit idéal pour manger tout ce dont on a envie.
Nous avons jeté notre dévolu sur les délicieux sandwichs de Luang Prabang. Il s’agit d’une baguette remplie de salade, concombre, oignon, tomate et avocat. Simple, efficace, un régal ! Une fois de plus on sent l’influence du protectorat français pour le plus grand plaisir de nos papilles.
Assister au Tak Bat
Le Tak Bat ou Cérémonie de l’Aumône est un rituel ancestral à Luang Prabang. Chaque matin au lever du soleil, les moines des différents temples de la ville sortent faire l’aumône auprès des habitants de la cité. Les habitants qui donnent sont appelés les aumôniers.
Les moines des différents temples évoluent dans les rues de la ville en file indienne en commençant par le plus âgé. A leur passage, les aumôniers remplissent les bols à aumône des moines de riz et autres victuailles.
C’est ainsi qu’est préservé l’équilibre entre vie spirituelle et vie civile : les recettes de l’aumône quotidienne permettent aux moines de se nourrir tandis que les aumôniers donnent afin de s’assurer le salut.
La cérémonie se passe en silence conférant ainsi à ce moment presque mystique une solennité très particulière.
Nous sommes très heureux d’avoir pu observer ce rituel. Par contre nous sommes inquiets face à la montée d’un tourisme de masse totalement irrespectueux. Nous l’avons constaté par nous même : des minivans déversent des flots de Chinois et de Coréens qui descendent des véhicules sans même regarder devant eux coupant ainsi la route aux moines alors obligés de zigzaguer pour éviter les touristes vissés sur leur smartphone. Accablant !
Reconstitution dramatique d’un débarquement de Chinois :
Cette situation est d’ailleurs problématique puisque de plus en plus de moines quittent Luang Prabang pour les campagnes. Ils considèrent en effet ne plus s’y retrouver spirituellement dans de telles conditions. C’est donc l’équilibre spirituel de la ville tout entière qui est désormais menacé. :(
Découvrir Les Chutes de Kuang Si
Situées à une trentaine de kilomètres de Luang Prabang, les Chutes de Kuang Si constituent une étape très agréable si l’on a le temps de sortir de la ville.
Comment se rendre aux Chutes de Kuang Si depuis Luang Prabang ?
- Prendre un tuk tuk collectif. Le chauffeur annonce d’emblée 200 000 kips négociables à 170 000 kips. Cette option est donc intéressante si l’on est plusieurs. Lorsque l’on négocie le prix de la course il faut également négocier le temps passé sur le site. Cela varie entre 2h et 4h selon les talents du négociateur.
- Prendre un van via un hostel. Par exemple dans notre hostel, un van passait récupérer les intéressés 3 fois par jour. Ce sont des sessions de 3 heures donc si l’on compte le trajet il ne reste plus que 2h30 sur place. Bien que peu chère cette option ne nous a donc pas séduite.
- Louer un scooter et profitez de la liberté ! Une fois de plus nous avons préféré louer une bécane et être libre de nos mouvements pendant toute la journée.
Balade aux Chutes de Kuang Si
Ici comme sur la plupart des sites très touristiques, le jeu c’est d’éviter les hordes de Chinois. Pour cela nous avons élaboré un plan machiavélique ultra bien ficelé mouhahaha… non en fait on a juste emprunté le petit pont de bois qui enjambe le premier bassin.
De là, nous avons remonté un petit sentier désert jusqu’à ce qu’au détour d’un virage apparaissent les chutes. On ne s’attendait vraiment pas à ça. C’est majestueux !
Depuis le pieds des chutes nous empruntons une autre sentier à droite qui nous mène tout en haut de la cascade. Là c’est le paysage qui vaut le détour. D’ici on ne se rend pas compte de ce qui se passe en dessous. Tout est plus calme et plus serein.
On redescend de l’autre côté. Le sentier nous mène à un escalier partiellement balayé par les chutes. On prend quelques photos et on file chercher une portion de sticky rice et un sandwich en guise de déjeuner.
Baignade aux Chutes de Kuang Si
Après le repas, Sylvain a très envie de piquer une tête dans l’un des bassins inférieurs.
Aussitôt dit, aussitôt fait ! Le voilà en train de barboter dans une eau aussi fraiche que turquoise. Salomé passe son tour aujourd’hui puisqu’elle cumule une crève et un léger désordre intestinal. #petitenature
Visiter l’UXO – UneXploded Ordinance Information Center
Grâce à ce petit centre, on en apprend plus sur la situation actuelle du Laos vis-à-vis des obus non explosés qui minent aujourd’hui encore une bonne partie du pays.
On apprend également comment tous ces obus se sont retrouvés dans le pays alors qu’il ne faisait pas partie du conflit entre les États-Unis et le Vietnam. Au cours de la guerre du Vietnam, les avions américains avaient pour ordre de vider leur cargaison d’explosifs en vol afin de revenir à vide. Résultat : le Laos est devenu une décharge à obus. Du même coup c’est aussi le pays qui a été le plus bombardé au monde compte tenu du nombre d’habitants du territoire… alors qu’il n’était pas en guerre.
L’UXO Center est une organisation gouvernementale qui gère désormais le nettoyage du Laos et qui accompagne et éduque les populations exposées afin d’éviter les accidents. A l’heure actuelle on compte presque 1 personne par jour blessée ou tuée au Laos à cause d’un obus non explosé. Les victimes sont essentiellement des agriculteurs qui travaillent aux champs ou des enfants de zones rurales.
Voilà voilà… Ça remet les choses en perspectives ce genre de visite.
Il est maintenant temps de rentrer à Luang Prabang pour organiser la suite de notre traversée du Laos.
Demain matin nous prenons un bus pour Nong Khiaw plus au nord. On espère pouvoir choper le bateau pour Muong Ngoi. Affaire à suivre… en attendant, retrouvez les infos pratiques pour un séjour réussi à Luang Prabang.
Où dormir à Luang Prabang ?
L’offre hôtelière de Luang Prabang est aussi importante qu’onéreuse, particulièrement à l’approche des fêtes de fin d’année.
Nous avons tout de même trouvé une chambre double dans une auberge de jeunesse à un prix abordable (140 000 kips / nuit).
Downtown Backpackers Hostel 2, Ban What That What That road, 06000 Luang Prabang : une auberge de jeunesse qui propose des lits en dortoir et des chambres doubles privatives. Service hyper réactif. Comparé au reste du Laos c’est limite déstabilisant. ˆˆ Propreté irréprochable. Notre chambre a été nettoyée tous les jours à fond. Encore un truc auquel on était pas habitué. Bon petit déjeuner avec un beau plateau de fruits à volonté et thé / café en self service toute la journée.
Où manger à Luang Prabang ?
- Un sandwich au Night Market. Quand on y entre depuis la rue Chaofa Ngum Road, tout à droite des stands de souvenirs se trouvent quelques stands de street food. Chaque stand propose quelques places assise, de quoi déguster un savoureux sandwich accompagné d’un fruit shake.
- Une fondue laotienne chez The Brother House, Kingkitsarath Rd, Luang Prabang. Un accueil et un cadre chaleureux pour une fondue succulente. Un must à Luang Prabang. Comptez 120 000 kips pour 2 personnes pour le «Big Set». Pour les plus petits mangeurs, le «Medium Set» est à 100 000 kips pour 2 personnes.
- Un plat de fried rice ou de noodles sur le pouce chez Banpa Lao Restaurant, sur Kingkitsarath Road juste en face du bar restaurant Coconut Luang Prabang. Un petit restaurant tout simple mais bien décoré où l’on vous sert de belles portions savoureuses à un prix tout doux. Une adresse très pratique pour les routards comme nous qui ont craqué leur budget sur la fondue laotienne la veille. ˆˆ
Où déguster une pâtisserie à Luang Prabang ?
- Indigo Café : une déco soignée et cosy et de très belles pâtisseries à un prix raisonnable.
- LE stand de muffins & brownies du Night Market : attention, il se déplace le petit coquin ! Mais on le trouve généralement à l’entrée du Night Market ou juste à l’entrée de la Food Street, perpendiculaire au Night Market. De toutes façons même si on ne le cherche pas, on ne peut pas le louper. ˆˆ
- Le Banneton : avis aux petits Français à qui la Mère Patrie aurait tendance à manquer. Ici on se croit chez Paul. On a juste mangé une viennoiserie… et un morceau de pain. Et qu’est ce que ça fait du bien !
On prend 1 kilo rien qu’en regardant le stand
Où boire un verre à Luang Prabang ?
Utopia : THE bar à touriste mais on crache pas sur un peu de confort parfois. Un cadre magnifique et très soigné. Une belle terrasse qui donne sur l’eau et depuis laquelle on peut observer les avions quitter l’aéroport de Luang Prabang, distant d’à peine 4 km.
Prix des activités à Luang Prabang
- Wat Xieng Thong : 20 000 kips / personne
- Wat Xieng Mouane : 20 000 kips / personne
- Wat Mai Suwannphumahan : 10 000 kips / personne
- Ascension du Mont Phousi : 20 000 kips / personne
- Location d’un scooter : 70 000 kips / jour pour un semi-automatique. Comptez entre 80 000 et 100 000 kips pour un automatique selon le loueur.
- Chutes de Kuang Si : 20 000 kips / personne pour un ticket journée + 2 000 kips de parking / scooter
- UXO – Unexploded Ordinance Information Center : accès gratuit. Il est possible de faire une donation.
Vous disposez maintenant de toutes les infos nécessaires pour organiser un bon petit séjour à Luang Prabang.
On vous donne rendez-vous à Muang Ngoi dans notre prochain article !
Bah pov’ Biquette !!!
Euh tu vas mieux?
Oui oui ! Pas de soucis :)
Mais décidément, mes pieds prennent cher depuis que nous sommes partis.
Je ferai attention à où je marche à l’avenir !
Ma pauvre Salomé tu cumules mais ta résistance alsacienne va dominer 😀 pour les Américains et les Chinois même dégoût les premiers danger passé et présent et les seconds danger présent et futur puisqu’ils achètent,envahissent,pillent,copient,exploitent,empoisonnent …..ce peuple laotien est il résigné ? Ne peut on détecter les mines à grande échelle et de façon systématique ,les occidentaux les aident ils?
Difficile de répondre à toutes ces questions tant la problématique est complexe.
En tant que visiteurs étrangers nous avons moins ressenti le clientelisme au Laos qu’au Cambodge mais cela ne signifie pas qu’il n’existe pas pour autant.
Le Laos est entouré par la Thaïlande déjà bien plus développée, le Cambodge beaucoup plus dynamique et la Chine… n’en parlons même pas. Compliqué donc pour ce tout petit pays d’à peine 7 millions d’habitants de tirer son épingle du jeu. Le gouvernement ne devrait pas céder aux offres d’investissement massives de ses voisins mais que faire lorsque l’on est l’un des pays les plus pauvres de la planète..? Pas sûr malheureusement que cet argent profite à ceux qui en ont vraiment besoin.
Luang Prabang. Tu veux une tranche de rêverie exotique ? Eh ben voilà. Et mis en musique par les SushiBiquette, alors là… Surtout que Biquette sait improviser des chorégraphies pleines de charme, à base de chutes (un peu répétitif, mais, joli).
Dites, les obsédés de l’orthographe, vous avez noté : Wat Mai Suwannphumahahan. Classe, hein ? Et ceux qui cèdent très volontiers à la gourmandise ne sont pas déçus non plus. Les assiettes, pour les blogtrotters, ou les backpackers, ne sont jamais loin.
Après un nouveau petit coup de sinophobie (repeinte en rose, cette fois), on reçoit un super fantasme de cascades dans les hublots. Il est où, le décorateur ? On a tellement envie de le féliciter.
Dommage que ça se termine dans une décharge d’obus. Mais elle est vraiment délicieuse, votre tranche de Dolce Vita à la laotienne. Sublime recette !!!
Oui on a beaucoup aimé Luang Prabang, et on y retournera volontiers un jour ^^
Biquette a gagné en stabilité et a les pieds intacts depuis un mois maintenant !
Il nous a donc fallu faire 1 400 km aller-retour en voiture à Gradignan pour découvrir qui sont Sushi et Biquette !
Avec ce nouvel éclairage, je tends à penser que Biquette tient plus souvent le clavier que Sushi, sans doute indisponible dans son sublime bassin d’eau turquoise.
Vos photos continuent de m’impressionner.
Un curieux hasard m’a fait écouter ce soir un dossier en fin du JT de Arte consacré au programme gouvernemental de déminage des campagnes du Cambodge infestées de centaines de milliers de bombes antipersonnel laissées par les khmers rouges. Là aussi, ce sont les agriculteurs et les enfants qui sont les plus nombreuses victimes. Le reportage suivait l’information sur la commémoration de 40e anniversaire de la libération du pays de ces génicidaires.
Merci aussi pour votre témoignage sur les dégâts du tourisme de masse.
Haha oui Sushi et Biquette démasqués ^^
Et oui on trouvera plus les empreintes Biquettiennes sur le clavier que les miennes, c’est elle la rédac’ chef et moi je m’occupe de l’illustration et de répondre aux commentaires ^^
Concernant les mines et bombes dormantes, ce drame est en effet poignant étant donné leur nombre, leur design pour mutiler et la nature des victimes. Heureusement, le déminage est en cours, soutenu par la communauté internationale et quelques ONG. Les vrais questions sont: peut-on aller plus vite dans ce processus et surtout a-t-on appris notre leçon par rapport à ce genre d’armes, dont l’interdiction est partielle (traité d’Ottawa, États-Unis non signataire)… Je suis un peu pessimiste sur ce dernier point car il me semble que des mines anti-personnelles sont encore en usage en Moyent-Orient…
Comme toi, mon cher Sushi, je ne suis guère optimiste sur les mœurs guerrières. Il suffit de voir l’usage des armes chimiques en Syrie actuellement.
Mais si l’homme est toujours capable de faire pire que les autres animaux, il est aussi celui qui produit le meilleur, jusqu’au sublime, jusqu’au divin.
Je lisais en début de soirée un article consacré à Jean Vanier, l’une des lumières les plus intenses de notre époque. Agnès et François ont d’ailleurs été longtemps engagés à l’Arche.
Oui, heureusement il y a de quoi contre-balancer le mal. Je suppose que, comme pour beaucoup de choses, savoir de quel coté penche la balance est de l’ordre du verre à moitié plein ou à moitié vide.