Si vous aussi vous vous demandez comment relier Huaraz au Pérou à Cuenca en Équateur en deux jours seulement et sans exploser sa petite bourse de backpacker, cet article est fait pour vous. Si comme nous vous privilégiez le bus, sachez qu’il existe des solutions. Suivez-nous, on vous emmène en Équateur.
Bye Bye Pérou !
Au risque d’en choquer plus d’un, on l’affirme haut et fort : nous, on n’a pas vraiment aimé le Pérou. On a pas non plus fondamentalement détesté, mais après 9 mois de voyage on peut dire que c’est l’un des pays qui nous a le moins touché.
Pérou 1 – Les Claquettes 0
Si l’on devait désigner ce qui nous a le plus déplu au Pérou, on pense sans hésiter à la population. On n’a pas du tout accroché avec les Péruviens. On les a trouvés fiers, froids et souvent roublards. Voilà, voilà… Ça c’est dit.
Par contre on a très bien mangé, nos logements AirBnb étaient tops et nos hôtes ont quant à eux été pour la plupart vraiment très très sympas. On ne fait donc pas de généralité.
Pourquoi on trace vers l’Équateur ?
Notre manque d’enthousiasme pour le Pérou est l’une des raisons pour lesquelles nous avons décidé de ne pas nous attarder dans le nord du pays. C’est pourquoi nous souhaitons relier directement Huaraz à Cuenca au sud de l’Équateur.
À cela s’ajoute que le temps file et que nous avons un avion à prendre le 11 août à Bogota. Lorsque l’on quitte le Pérou nous sommes déjà début juillet. Il nous reste donc moins d’un mois et demi pour découvrir l’Équateur et nous dorer un peu la pilule sur les plages Colombiennes avant de nous envoler vers Vancouver. Du coup, Ciao le Pérou !
De Huaraz à Trujillo
C’est à l’issu de notre agréable séjour dans la cordillère blanche (on a quand même passé des bons moments au Pérou ^^) que nous décidons de tracer notre route. Nous essayons donc de trouver la solution la plus rapide, la moins chère et la moins fatigante pour aller de Huaraz à Cuenca.
Huaraz – Trujillo : bus de jour ou bus de nuit ?
1ère étape : rejoindre Trujillo depuis Huaraz. Deux options s’offrent à nous. Faire la route de jour ou de nuit. Bien que la distance ne soit pas très importante, la durée du trajet est de 8H. Voyager de nuit peut être une bonne option si l’on dort bien en bus.
En ce qui nous concerne on opte pour le bus de jour car on n’a pas fait une seule bonne nuit dans les bus Péruviens, notamment à cause des routes de montagne qui n’en finissent plus.
Un voyage interminable
Nous quittons Huaraz le matin à 9H30 avec la compagnie Linea. Nous sommes censés arriver à 17H30 soit 8H plus tard. On arrive en réalité à 20H30 à cause de plusieurs zones de travaux.
Ce soir nous avons décidé de dormir à Trujillo et vu l’heure à laquelle on arrive à destination on peut dire que c’est la bonne décision de la journée (oui, ça nous arrive).
De Huaraz à Chiclayo en un jour : la fausse bonne idée
Il est également possible de prendre un bus pour Chiclayo
dans la foulée (entre 3H30 à 4H30 de trajet) mais on déconseille pour plusieurs
raisons :
- Après un trajet Huaraz – Trujillo d’au moins 8h (dans le meilleur des cas), y en a marre du bus. On est juste contents de se poser et de passer une soirée tranquille.
- Il existe plusieurs compagnies de bus qui relient Trujillo à Chiclayo mais les horaires ne collent pas toujours surtout si comme nous vous arrivez à Trujillo avec 3H de retard. La compagnie que nous avons prise par exemple (America Express) n’avait plus de départ à 20H30.
- Même si vous parvenez à prendre un bus pour Chiclayo le jour même, vous devrez attendre le lendemain soir pour prendre un bus pour Cuenca car il n’y a pas de bus de jour qui relie les deux villes. Cette option peut toutefois être intéressante si vous souhaitez organiser une visite à Chiclayo pendant la journée.
En revanche nous mettons à profit notre temps à Trujillo pour aller acheter nos billets de bus pour Chiclayo dès notre arrivée. Après avoir repéré où le bus nous dépose à Trujillo, nous avons choisi un Airbnb accessible à pied. Nous avons aussi repéré une compagnie de bus assurant la liaison Trujillo – Chiclayo qui se trouve non loin de notre logement.
Comme vous pouvez le constater, on a pu tout faire à pied et économiser de l’argent et de l’énergie en évitant de prendre un taxi Péruvien.
De Trujillo à Chiclayo
Après une nuit reposante, nous quittons notre AirBnb pour prendre un bus pour Chiclayo à 10H00 avec la compagnie America Express. Le trajet dure 4H. Sachant que nous sommes partis avec 15 minutes de retard, nous arrivons à Chiclayo à 14H15.
Le ceviche, c’est maintenant ou jamais
Maintenant que nous sommes au bord de l’océan, la mission est de goûter un ceviche avant de quitter le Pérou. Nous trouvons notre bonheur chez Barra Chiclayo 360, une petite cevicheria qui propose quelques excellents plats à base de poisson bien frais. Un régal !
À la recherche des bus pour l’Équateur
À partir de là les choses s’accélèrent et ça devient un peu n’importe quoi. ^^
En faisant quelques recherches sur le net, nous avons repéré deux compagnies qui assurent la liaison Chiclayo – Cuenca : Azuay Internacional et Super Semeria.
C’est donc en pleine digestion, que nous nous dirigeons vers la présupposée agence de la compagnie Azuay Internacional indiquée sur MapsMe. Apparemment l’agence a déménagé… mais où ? C’est un mystère.
Toujours sur le net, nous avions dégoté des infos sur la localisation de la compagnie Super Semeria avec photos à l’appui toussa toussa. On se dirige vers l’endroit indiqué et atterrissons au terminal terrestre de Chiclayo.
Les gares routières au Pérou : un mystère non élucidé
Petite parenthèse sur les gares routières au Pérou, c’te grosse blague. D’après ce que nous avons compris, petits noobs que nous sommes, chaque ville possède un voire plusieurs terminaux principaux où l’on trouve les guichets d’un certain nombre de compagnies. En plus de cela, les compagnies principales (Cruz del Sur, Oltursa, Moviltour, Excluciva…) possèdent leur propre gare routière d’où les départs et les arrivées sont gérés… mais pas toujours. Bref ça dépend des villes et des humeurs.
Meanwhile in Chiclayo
Revenons-en au terminal de Chiclayo. D’après ce que l’on comprend c’est d’ici que toutes les petites compagnies locales assurent les départs pour Lima… et peut-être pour d’autres destinations… ou pas.
Bref, on se fait assaillir par les rabatteurs qui veulent tous nous vendre un ticket pour Lima. Sauf que nous on ne veut pas aller à Lima mais à Cuenca.
Quand on demande des renseignements aux types qui nous harcèlent, bizarrement personne ne sait. Ça rigole, ça lance des regard en coin, ça échange des boutades en espagnol.
« Ils sont cons ces touristes, hein Roberto !
– Attends que je te balance à Châtelet en heure de pointe, tu feras moins le malin mon grand »
Décidément, on n’accroche pas du tout, mais alors pas du tout avec les Péruviens.
On finit par demander à une guichetière qui daigne nous éclairer. L’agence de Super Semeria que nous cherchons n’existe plus. Tous les bus pour l’Équateur partent désormais du Terminal Plaza Norte… à l’autre bout de la ville. Il faut donc prendre un taxi. La fille qui nous a renseigné nous indique que le prix de la course est de 8 Soles. On n’aime pas trop prendre des taxis au Pérou mais là on n’a pas le choix.
En route vers le terminal Plaza Norte
On arrête un taxi qui nous demande 7 Soles pour le trajet. Soit, on grimpe avec nos gros sacs et tout notre bazar. Après quelques minutes de route, Sylvain se rend compte que nous n’avons plus de liquide pour payer notre chauffeur. On lui demande donc de faire un crochet par une banque.
Là aussi c’est le b***el. Sylvain doit faire la queue pendant 20min pour retirer. La première tentative ne fonctionne pas alors que notre banque nous notifie le retrait. Pendant ce temps notre chauffeur attend patiemment avec Salomé à l’arrière en train de pester.
Finalement Sylvain parvient à retirer quelques Soles et le premier retrait foireux nous est recrédité dans les minutes qui suivent. Merci N26 !
En arrivant au terminal Plaza Norte, on s’attend à ce que
notre chauffeur nous demande une somme supérieure à celle convenue parce qu’il
a dû patienter à la banque mais même pas. Du coup on lui file 1 Soles de plus.
Comme quoi on n’est pas comme ça. Faut juste pas nous la faire à l’envers. ^^
De Chiclayo à Cuenca
Une fois arrivée au terminal, le traditionnel balai des rabatteurs commence :
« Guayaquil ? Cuenca ? »
Bon, au moins on est au bon endroit cette fois-ci.
Bus de nuit ou… bus de nuit
On se dirige d’abord vers le bureau de Super Semeria. Un type commence à nous vendre un ticket en anglais, sauf que quand on lui pose des questions il répond complètement à côté en nous snobant à moitié.
D’abord on croit que c’est nous qui ne comprenons rien mais quand un autre client prend le relais en traduisant au type ce qu’on lui demande, on capte qu’en fait c’est lui qui ne comprend rien. Là t’as juste envie de lui dire:
« Nan mais fais pas genre que tu parles anglais… tu captes même pas quand je te demande s’il y a un bus demain matin »
L’un entrainant l’autre, on finit par apprendre que Super Semeria ne propose que des départs à 17H pour un trajet de nuit et une arrivée à Cuenca vers 6H du matin le lendemain. Prix du billet : 20 USD.
Lorsque l’on s’adresse à Azuay Internacional, la prestation est exactement la même. Bus de nuit, départ à 17H00, 20 USD.
À savoir que les deux compagnies ne proposent que des sièges semi-cama.
Super Semeria ou Azuay Internacional : Quelle compagnie choisir ?
On est maintenant obligé de se décider rapidement puisque les deux bus partent à 17H00 et qu’il est déjà 16H30. Il nous faut donc choisir l’une des deux compagnies alors qu’à la base on est pas très chauds pour un bus de nuit pour trois raisons :
- De nombreux vols ont été rapportés sur cette liaison pendant les trajets de nuit.
- On n’a pas très envie de se taper 13H de bus en semi-cama.
- Et on a encore moins envie de passer la frontière à 2H du matin.
Mais manifestement nous n’aurons pas le choix puisqu’il n’y a pas ou plus de bus de jour assurant la liaison Chiclayo – Cuenca.
Nous qui avions prévu de passer la nuit à Chiclayo et de partir le lendemain, nous achetons finalement deux billets en catastrophe en jonglant avec nos derniers soles et quelques USD planqués au fond du sac.
And the winner is… Azuay Internacional
Nous avons finalement opté pour la compagnie Azuay Internacional. Pour commencer, les avis Google sur Super Semeria sont catastrophiques. Conduite dangereuse et vols ont l’air d’être monnaie courante dans leurs bus (les chauffeurs étant de mèche avec les voleurs sinon c’est pas drôle). Les avis sur Azuay Internacional sont bien meilleurs et nous n’avons noté aucun témoignage mentionnant des vols chez eux.
En plus le bouffon du guichet de Super Semeria qui faisait mine de parler anglais alors qu’il ne comprenait rien avait déjà plus ou moins fait pencher la balance. Le guichetier de Azuay International nous a d’emblée annoncé qu’il ne parlait pas anglais mais étrangement la communication a été bien plus fluide avec lui qu’avec Mr. J’me la pète avec mon anglais niveau CE2. Le pauvre, il prend cher mais il l’a mérité. On n’aime pas être pris de haut, vous l’aurez compris.
Déroulement du Trajet Chiclayo – Cuenca
Maintenant que nous sommes arrivés à bon port on peut vous raconter comment notre trajet s’est (bien) passé.
Départ à 17H00 pétante
16H50, le bus se met à quai. On embarque après avoir fait étiqueter nos bagages. Le véhicule est neuf et les toilettes sont propres et fonctionnelles (pas de papier toilette mais du savon). Bien qu’il s’agisse d’un bus semi-cama les sièges s’inclinent autant que dans un bus cama. Ils sont simplement moins larges mais ça ne pose pas de problème.
17H00, le bus démarre. C’est parti pour 13H de route !
Au moment de l’achat du billet, le guichetier nous a signalé qu’un dîner serait servi. On pense à un vulgaire snack mais que nenni, on a droit à un plat chaud. C’est tout simple (poulet, riz, pomme de terre, une petite compote et un soda) mais franchement, c’est pas mauvais.
Un passage frontière au poil
Nous roulons à bonne allure vers la frontière de Huaquillas en faisant une halte à Piura et à Mancora pour prendre et déposer des voyageurs.
Nous arrivons à la frontière vers 2 heures du matin. On s’attendait à ce que ce soit un peu le bazar mais pas du tout. Nous sortons du bus en prenant nos petits sacs avec nous. On fait la queue dans un bâtiment pendant quelques minutes avant de passer d’abord au guichet de sortie du Pérou puis dans la foulée au guichet voisin qui gère les formalités d’entrée en Équateur.
Conclusion : en 10 minutes c’est plié. Sylvain a juste le temps de faire un tour aux toilettes et nous revoilà dans le bus, prêts à continuer notre nuit.
L’avantage de ce bus c’est qu’il est quasi vide. Nous nous installons étalons donc confortablement tout au fond. Franchement, on a mieux dormi qu’en cama.
Arrivée à Cuenca tout en douceur
Nous arrivons à Cuenca à 5H45. Ça pique un peu mais nous sommes contents de pouvoir nous dégourdir enfin les jambes. Nous sommes surtout contents de récupérer nos sacs en soute et de constater que personne n’y a touché.
Bilan de notre trajet : malgré nos craintes, nous avons fait un très bon voyage. Le bus était confortable, la conduite sportive mais correcte (on ne s’est pas sentis en danger en tous cas), la ponctualité irréprochable. Le personnel du bus était sympa. Le passage à la douane s’est très bien déroulé. Pas de vol à déplorer (ni en soute, ni en cabine) et en bonus on a (bien) dormi.
Le problème des vols entre Chiclayo et Cuenca
Malheureusement la liaison Chiclayo – Cuenca est connue pour être propice aux vols notamment au moment du passage de la frontière ou juste après, lorsque tout le monde dort profondément.
Entre les papiers, le liquide et les téléphones volés en cabine, sous le nez de leurs propriétaires ou les sacs éventrés et dépouillés en soute, on se demande vraiment ce qui va arriver à nos petites affaires en montant dans ce bus. On se console en se disant que vu l’état de nos fringues on ne perd pas grand-chose. ^^
Quand tu repères des mecs bizarres dans le bus
Dans notre bus nous avons repéré deux gars troooop bizarres. L’un d’eux n’arrêtait pas de bouger de siège en siège à la moindre occasion. L’autre avait juste l’air… bizarre. Mais bon soit…
Ce qui nous a mis sur le qui vive c’est quand le premier a proposé à une touriste voyageant seule de placer son sac au dessus d’elle. C’est le mode opératoire classique que les voleurs emploient. Ils proposent gentiment aux touristes de placer leurs sacs à des endroits stratégiques pour leur « confort ». Ils s’assurent ainsi un accès facile aux bagages et potentiellement aux objets de valeur.
On peut vous dire qu’on les a eu à l’œil une bonne partie de la nuit ces deux-là. À l’arrivée, l’un d’eux est allé récupérer des petits sacs à main trop bizarres qu’il avait dispersés un peu partout dans le bus. Enfin bref, situation très très louche. On n’a pas tout compris et on se trompe peut-être mais on est presque sûrs qu’ils avaient une idée derrière la tête.
La base : bien sécuriser ses affaires
Avant de déposer nos backpacks en soute nous les avons bien évidemment cadenassés, puis enveloppés dans leurs housses elles-même fermées par un nœud costaud. Et pour couronner le tout, nous avons attaché les deux housses ensemble à l’aide d’un câble métallique. Certes, c’est plus dissuasif qu’autre chose mais on se dit que si un voleur a le choix entre un sac sans housse et notre mic-mac de paranos, il va aller au plus simple et surtout au plus rapide. #tantpispourlesautres.
Pour ce qui est des bagages en cabine, nous avons simplement dormi dessus tandis que Sylvain avait sécurisé nos papiers et nos quelques $USD restants dans une pochette ceinture bien planquée contre lui. Il aurait fallu le déshabiller pour pouvoir y accéder.
Autre chose : nous ne conseillons pas de voyager sur cette liaison avec une grosse somme d’argent. Nous avons liquidé nos derniers soles Péruviens dans une tienda à la gare routière (eau, biscuits et même une petite bière pour l’apéro). Il nous restait donc une trentaine de $USD pas plus au moment du départ. En ce qui concerne les bagages en soute, nous n’y avons rien laissé de valeur. Même si les vols en cabine sont également monnaie courante, on a estimé qu’il était plus facile de surveiller des bagages avec nous quitte à se relayer pour faire le guet. Finalement nous avons pu dormir en même temps et rien n’a disparu.
Infos Pratiques pour aller de Huaraz à Cuenca
Maintenant qu’on a fini de raconter notre vie absolument passionnante, voici un petit récapitulatif des différentes étapes de notre périple de Huaraz à Cuenca.
Nous avons dépensé 31€ par personne pour les transports (3 bus + 1 taxi). À cela s’ajoute une nuit en AirBnb à 12,60€ pour une chambre double à Trujillo.
Nous sommes partis le mardi matin à 9H30 de Huaraz pour arriver le jeudi matin à 5H45 à Cuenca soit moins de 48H de transit.
Trajet | Départ | Arrivée | Heure de départ | Compagnie | Durée | Prix |
Huaraz – Trujillo | Agence Linea Huaraz | Agence Linea Trujillo | 9H30 | LINEA | 8H | 30 PEN |
Trujillo – Chiclayo | Agence America Express | Agence America Express Chiclayo | 10H | AMERICA EXPRESS | 4H | 15 PEN |
Chiclayo centre – Terminal Plaza Norte | Centre-ville de Chiclayo | Terminal Plaza Norte | – | Taxi | 15 min | 7 – 8 PEN |
Chiclayo – Cuenca | Terminal Plaza Norte | Terminal de Cuenca | 17H | AZUAY INTERNACIONAL | 13H | 20 USD |
Vous voilà maintenant parés pour un voyage bien ficelé (comme nos sacs en soute). On espère que cet article vous sera utile… ou qu’il aura été au moins distrayant.
On vous donne rendez-vous très vite à Cuenca, la belle Équatorienne. ;)
« b***el » : je ne suis pas parvenu à deviner les trois lettres manquantes. Pouvez-vous me donner la réponse ?
« les chauffeurs étant de mèche avec les voleurs sinon c’est pas drôle » : of course ! Et la commission ?!
À la douane indienne, le racket que j’ai connu à Mumbay était organisé… par le ministre !
« notre mic-mac de paranos »: la dissuasion au carré ! Excellent.
« … et même une petite bière pour l’apéro »: pas de doute, c’est le Pérou !
bo*del ;)
Vais-je demander la lettre manquante ?
On préfère laisser planer le mystère ^^
Bravo et Merci pour les futurs voyageurs tout leur sera très utile !
Cette fois, c’est sûr : vous avez été rachetés par le « Guide du Routard », ou « Lonely Planet ». Ce luxe de précisions, et ce choix dans les options, ça sent bon l’enquêteur chevronné, le, pro. Le plus éprouvant, mais le plus admirable aussi, c’est sans doute de pouvoir disposer d’un estomac de haute compétition. Il faut un appétit gargantuesque pour envisager tous ces plats, ces spécialités, ces desserts. Cet aspect héroïque, cette abnégation, sont trop souvent passés sous silence.
Bravo pour le #tantpispourlesautres. Je vois qu’en matière de sécurité, vous n’avez plus besoin de mises en garde…
Un bisou à Jehovah, qu’est votre berger !!!