À 80 km au nord de Quito se trouve une petite ville tranquille nichée dans d’agréables montagnes verdoyantes. Cette image poétique nous a donné envie de découvrir le coin d’un peu plus près. Après une escale d’une nuit à Quito, nous voilà à Otavalo, notre dernière escale Équatorienne.
Que voir, que faire à Otavalo ?
Et bien plein de choses figurez-vous ! On ne dispose que de deux jours. Entre la planification de notre passage de frontière entre l’Équateur et la Colombie et la visite du secteur, nous devons faire des choix. Verdict : nous optons pour une balade dans la campagne environnante et un peu de shopping à la Plaza de Panchos.
Otavalo : Une Ville Résolument Artisanat
Pour celles et ceux qui ont envie de se faire plaisir ou de gâter la famille et les copains, pour celles et ceux qui ont de la place dans leurs sacs, pour celles et ceux qui ne sont pas encore (presque) fauchés, Otavalo est the place to be. Et pour cause, la bourgade et les villages aux alentours regorgent de stands et de boutiques d’artisanat muy sympathiques.

En ce qui nous concerne, nous n’avons plus de place dans les sacs et la bourse est bientôt à sec (fin de voyage oblige). Nous ne cèderons donc pas aux sirènes du shopping otavalien, ce qui ne nous empêche pas de faire plaisir à nos petits yeux en sillonnant à travers les allées de la Plaza de Panchos, un grand marché d’artisanat où l’on trouve de tout : écharpe, pulls, plaids en alpaga tout doux, nappes brodées, sacs à main en cuir, bijoux… Bref il y en a pour tous les goûts. ;)

Balade aux Alentours d’Otavalo
L’avantage d’Otavalo c’est qu’en dix minutes à pieds, on se retrouve déjà en pleine campagne. Et pas n’importe quelle campagne !
La cascade de Peguche
Notre promenade nous mène tout d’abord à la cascade de Peguche. Nous sommes dimanche. Les lieux sont bondés d’Équatoriens en week-end. Ambiance garantie !

Le lac San Pablo
Après quelques photos on quitte la cohue en direction du lac San Pablo. Les Otavaliens sont très fiers de leur beau lac San Pablo. Perso, on ne l’a pas trouvé si dingue que ça mais l’immanquable montagne Imbabura est jolie et au final la balade est agréable.

Au passage on croise un cortège de mariage et quelques chiens hargneux que l’on Sylvain parvient à tenir à distance.
El Lechero : l’arbre centenaire d’Otavalo
Avant de regagner Otavalo, nous faisons une halte sur le site d’El Lechero. En plus d’un curieux arbre millénaire entouré de mystère et de légendes, le spot offre une très belle vue à 360° sur les environs, notamment sur la montagne Imbabura.


Le centre-ville d’Otavalo
En rentrant, nous faisons un rapide tour du centre-ville d’Otavalo. Ce n’est pas la ville le plus sexy d’Équateur mais elle n’en reste pas moins agréable. Son centre offre notamment quelques belles églises et bâtiments coloniaux plutôt photogéniques.



Otavalo… Et Après ?
Comme l’indique le titre de notre article, Otavalo est notre dernier stop en Équateur. Nous avons décidé de consacrer deux jours à Otavalo plutôt qu’à Quito car nous souhaitons nous rapprocher au maximum de Tulcan, la ville frontalière avec la Colombie. Nous devons passer de l’Équateur à la Colombie et nous avons entendu toute sorte de choses au sujet de ce passage frontière, notamment que l’attente peut être trèèèèès longue du fait de la présence d’un grand nombre de réfugiés Vénézuéliens qui essaient eux aussi de transiter d’un pays à l’autre.
On vous raconte notre expérience dans notre prochain
article. Mais avant de découvrir la Colombie, voici nos quelques infos pratique
sur Otavalo.
Où dormir à Otavalo ?
Nous avons choisi un Airbnb très central, à deux pas de la
place principale d’Otavalo. Nous disposions d’une salle de bain privative et d’une
petite cuisine au rez de chaussée. On ne sait pas trop si la cuisine était également
privative mais on n’y a jamais croisé personne.
Si vous aussi vous voulez profiter de ce bon plan c’est par ici : logement pratique et pas cher à Otavalo.
Où manger à Otavalo ?
En face du marché Copacabana, il y a pleins de petites gargotes pas chères, idéales pour un almuerzo sur le pouce pour reprendre des forces en milieu de journée.

Chino : un fast food sur la place principale d’Otavalo, pratique quand tout est fermé le soir. On y sert quelques burgers ou une roborative picadita à partager. #gras

On vous souhaite un bon séjour à Otavalo et on vous donne rendez-vous très vite en Colombie. Retrouvez d’ailleurs le récit de notre passage frontière entre l’Équateur et le Colombie dans notre prochain article.
Pas envie de quitter L’Équateur tout de suite? Pas de soucis retrouvez tous les article dans notre catégorie Équateur.

Si les locaux d’Otavalo sont aussi comiques qu’en a l’air la haute figure de Rumiñahui sur la place Simon Bolivar, je comprends que cette étape n’ait pas été la plus enchanteresse de votre circum terra.
Par contre, les ronds-points ont l’air d’y être plus séduisants, mais peut-être même pas plus souriants.
De quoi se consoler sur la bière du crû. A-t-elle eu au moins la vertu de vous charmer ?
Oui la bière était bonne, ouf !
P.S.:
Inexhausto repetitio unitatum
Nombre de vos photos vues sur Instagram sont sidérantes.
Merci !
Otavalo, en somme, c’est du tranquille, de l’équilibre, une pause peinarde, avec un peu de tout (joliment mis en valeur par l’objectif (on va encore dire que les parents rutilent de fierté)). Petit festival de couleurs. Je commande tout de suite un rond-point comme celui-là pour Gradignan, sur Amazon. J’aime bien aussi voir gambader Biquette dans le décor.
Et mini-biquette ? comment va-t-elle ? Elle avait une petite mine, la dernière fois.
Les frites, c’est Burp, mais ça, vous vous en doutiez bien.
Mini-Biquette va très bien, mais ces derniers temps elle fuit un peu l’objectif. N’aie crainte, ça lui passera vite ^^