Comme on l’a déjà mentionné dans notre précédent article, Vancouver est une ville qui se visite très facilement à pieds. Aujourd’hui on vous emmène à la découverte de Granville Island et on termine notre balade sur English Bay Beach avec, à la clé, une petite surprise sucrée. C’est parti!
Granville Island
Mieux vaut arriver à Granville Island le ventre vide car le meilleur moment de la visite se passe au marché. On garde le meilleur pour la faim fin. Hahaha, ce qu’on est drôle hein ?
Déambulation et découverte à Granville Island
Avant de nous remplir la panse, nous nous baladons tranquillement sur les berges de l’île. Du côté Est nous apprécions tout particulièrement le petit quartier résidentiel qui a su s’implanter avec harmonie entre terre et mer avec ses charmantes maisons flottantes. On continue par l’intérieur de l’ile. Pas besoin de plan à Granville Island puisque l’ile est toute petite. Laissez-vous juste porter au gré de vos envies et des ruelles qui attirent votre curiosité.
Avant d’arriver au marché (encore un peu de patience les morfales), nous passons devant une ancienne cimenterie dont les immenses silos ont été transformés en art urbain par deux artistes brésiliens à l’occasion de la biennale de Vancouver. Spécial mais pas mal.
Le Marché de Granville Island : le rendez-vous des gourmands
Nous atteignons finalement le marché assez rapidement (oui oui, on va manger) car comme on l’a dit plus haut l’ile est toute petite. Nous prenons un café et nous installons au soleil en attendant Laure et Camille qui sont allées visiter le musée d’anthropologie ce matin.
Dès leur arrivée nous filons à la food court du marché de Granville. L’avantage ici, c’est qu’il y en a pour tous les goûts. Sylvain a opté pour un gros sandwich sur un stand allemand, Salomé s’est laissée tenter par des noodles aux légumes sur un stand asiatique tandis que Laure et Camille ont respectivement choisi Mexicain et Japonais.
La food court du marché de Granville bondée… c’est bon signe
Le saviez-vous ? Vancouver s’appelait Granville à l’origine, et ce jusqu’en 1886. Le nom Granville, bien que remplacé, a été conservé pour Granville Street, l’une artères principales de la ville, et bien sûr Granville Island qui n’était à l’époque qu’un banc de sable.
Repas dans un cadre exceptionnel
Le meilleur moment reste bien sûr de déguster son plat sur la terrasse du marché avec vue sur les buildings de Yaletown et sur le curieux balai des petits bateaux Aquabus qui assurent la liaison entre Downtown et Granville Island.
Envie de conclure ce repas sur une note sucrée ? Vous êtes au bon endroit. Le marché de Granville Island saura combler les désirs des plus gourmands : muffins, glaces, cookies et pâtisseries en tous genre n’attendent que vous.
En ce qui nous concerne on se laisse tenter par les pâtisseries d’un stand qui nous fait de l’œil depuis qu’on est arrivés. Visez un peu ça. Comment résister ?
Pour retrouver toute l’actu, de Granville Island, on vous recommande chaudement leur très bon site. On vous a mis le lien juste là : Évènements, bons plans, activités… tout y est.
Du Pont de Granville Street à English Bay Beach
Après avoir rechargé les batteries, une balade digestive s’impose. Nous quittons Granville Island en traversant le pont de Granville Street à pied. Bien qu’un peu bruyante (on est sur un gros pont après tout), cette portion offre une vue superbe sur la baie de False Creek.
Sunset Beach et English Bay Beach
Une fois le pont traversé, on rencontre une curieuse tour dont la base donne l’impression d’être super étroite. On se demande comment elle fait pour tenir debout.
La balade continue le long de l’eau en longeant Beach Avenue. On traverse notamment Sunset Beach qui comme son nom l’indique est un spot idéal pour admirer le coucher du soleil. Mais ce n’est pas pour autant notre plage favorite à Vancouver et on ne s’y arrête que le temps de tremper les pieds dans l’eau fraîche.
Un peu plus loin, nous préférons English Bay Beach. Laure en profite pour se baigner et tester le toboggan plus impressionnant qu’il n’y parait quand on est en haut. À tester sans attendre si vous aimez la hauteur, les glissades et l’eau fraîche.
La surprise sucrée d’English Bay Beach
Choses promises, choses dues, c’est le moment de la surprise sucrée (comme si on n’avait pas encore absorbé assez de calories aujourd’hui). C’est aussi à English Bay Beach que nous avons déniché notre glacier favori : Rain or Shine Ice Cream. Des parfums originaux, des cônes savoureux, des boules généreuses et des prix corrects. Bref, combo gagnant pour ce petit ice truck sans prétention.
Cette pause plage / coucher de soleil / glace marque la fin de notre journée. Il est temps maintenant de regagner notre Airbnb pour une soirée tranquille.
Demain c’est vélo ! Pour savoir comment louer un vélo pas cher à Vancouver, retrouvez notre article dédié. Et pour savoir comment c’est chouette de visiter Vancouver en deux roues c’est par ici : Vancouver à Vélo : De Stanley Park à Kitsilano Beach.
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Dans tous les cas, Enjoy Vancouver !
Je témoigne que la dernière photo des statues de bronze n’a pas utilisé des Vancouver’s men comme modèles. Du moins de ceux que j’ai connus.
Mon cher Sushi, ton charmant harem de joyeuse circonstance t’a-t-il remercié de belles bises pour lui avoir fait découvrir tes jardins secrets d’ex vancouverien ?
Savez-vous si l’architecte de la tour à cloche-pied a anticipé le prochain grand tremblement de terre prévu sur la côte ouest de l’Amérique du Nord ?
Si oui, 🍻 pour l’idée !
Cette réputation de Vancouver d’être une ville évoluée, au sens qualité de vie, se comprend bien dès les premières vues. Les maisons flottantes, qu’on croirait venues (à la rame?), de Hollande ou de Norvège, sont réconfortantes au regard, avec leurs bois et leur évocation traditionnelle. Par contre, les gratte-ciels, par contraste, semblent n’avoir aucun caractère. On pourrait apercevoir -sans s’attarder- les mêmes dans quasiment toutes les grandes métropoles du monde. Tout de même, celui « au petit pied » rétablit-il un peu de réalisme social. Les classes laborieuses au rez-de-chaussée, avec de petites superficies, et au fur et à mesure qu’on grimpe dans la hiérarchie de l’apparence, on bénéficie d’appartements plus spacieux. Le monde à l’envers, ou la mégalomanie, classique, de quelque architecte ? Ah, le StreetArt, ici dévolu à planquer les citernes ! C’est encore plus judicieux que sur les palissades, à condition d’aimer le graphisme, et d’éviter les séries, les répétitions. Surtout pour ces tronches « zarbi ». Quant aux délices patissiers, on ne peut que vous envier, vitrine à l’appui. Joli quartier. A suivre (oui,on est devenus exigeants:, à qui la faute ?)